Après au moins 3 mois de pratique régulière, il est nécessaire de savoir si on progresse en musculation, pour rester motivé(e) . La progression en musculation se mesure-t-elle par l’augmentation progressive de la charge maximale soulevée ? Serait-ce par le nombre de machines utilisées par séance ou par le nombre de répétitions effectués au cours des exercices ? L’athlète qui ne s’y connaît pas, peut se poser une kyrielle de questions. Dans les lignes qui suivent, nous expliquons comment savoir qu’on progresse en musculation.
Entraînement et progression en musculation
Plusieurs athlètes confirmés confient qu’il est parfaitement possible de savoir qu’on progresse en musculation dès la salle de gym. Certains indiquent que l’augmentation de la force musculaire est spectaculaire dès les premières séances mais que celle de la masse est plus lente et tributaire de la variation des exercices et des programmes.

D’autres soutiennent que la progression se traduit par un nombre croissant de répétitions possibles et/ou plus de charges supportées pour un même exercice et au cours d’un même programme et qu’on ne devrait changer de programme ou d’exercice qu’en cas de gène physique, de lassitude ou après une progression tangible.
Mesurer sa masse musculaire avant et au cours du programme de musculation
Pour beaucoup de pratiquants, la musculation est un formidable moyen de lutter contre la surcharge pondérale. Si l’objectif initial est de perdre du poids, alors il importe de connaitre son poids avant de se lancer dans cette activité sportive. Il faut juste monter sur un pèse-personne (chez soi ou à la pharmacie par exemple) et noter le poids avant le programme de muscle et le faire également après 3 mois, 6 mois, 9 mois, un an .. de pratique. Si on a progressé, le poids devra baissé à chacune de ces mesures. Même les athlètes de compétition devraient constater cette perte de poids qui correspond à une évacuation ou une combustion de la masse graisseuse corporelle.
Mesurer différentes parties du corps
La musculation permet de gagner du muscle sur différentes parties du corps. Pour savoir si on progresse dans cette discipline, il suffit de mesurer les zones travaillées. Il peut s’agir de mesurer le tour de :
- Taille ;
- Bras ;
- Poitrine ;
- Cuisse ;
- Mollet.
Ce type de mesure s’effectue à l’aide d’un mètre ruban vendu en mercerie et couramment utilisé par les couturiers. Il faut prendre soin de prendre ces mesures en dehors des jours d’entrainement pour ne pas fausser les résultats. Il faut aussi contracter la zone au moment de la mesurer. Lorsque la progression est effective, la taille de ces parties du corps devrait augmenter.
Comparer ses photos avant et après
Loin d’être forcément à visée narcissique, les photographies s’avèrent de bons outils pour savoir si on progresse en musculation. Elles permettent de voir comment cette activité sportive améliore la silhouette de l’athlète au fil des entrainements. Pour qu’elles restituent fidèlement la progression en musculation, les photos doivent être prises dans des conditions similaires (mêmes postures de face ou de profil, avec un bon éclairage, etc.)
Se regarder dans le miroir
En salle de gym, les miroirs permettent aux athlètes de se voir entrain de travailler. Le miroir peut également être une excellente source de motivation en ce sens qu’il permet d’apprécier ses différents groupes musculaires, y compris le(s) :
- Pectoraux ;
- Triceps ;
- Biceps ;
- Quadriceps ;
- Ischio-jambiers ;
- Grand droit de l’abdomen.
- Dos.
Toutefois, le miroir peut vite devenir un puissant démotivateur si l’athlète, notamment le vrai débutant, passe son temps à le regarder à chaque séance. Il est recommandé de s’en servir pour découvrir l’esthétique de son physique chaque trimestre, voire plus.